Besoin d’information sur les cultures couvre-sol?

Anne Verhallen, spécialiste de la gestion des sols (cultures horticoles)/MAAARO

Les cultures couvre-sol peuvent être intégrées, dans de nombreux cas, dans les rotations de cultures horticoles, soit avant les cultures semées tard, comme les citrouilles, afin de maîtriser partiellement les mauvaises herbes, ou après les cultures récoltées tôt comme les pois, les haricots mange-tout afin de recouvrir et de protéger le sol tout en améliorant sa structure. On peut aussi les utiliser après le blé d’automne pour lutter contre les mauvaises herbes résistantes dans la rotation ou dans le cadre d’une rotation d’ensemble en vue de combattre les nématodes avant de planter des fraisiers.

Vous cherchez plus de renseignements sur les liens entre cultures couvre-sol et herbicides ou sur les caractéristiques d’une espèce particulière utilisée à cette fin? Il existe une version améliorée du Purdue Midwest Cover Crop Field Guide (un guide pratique sur les cultures couvre-sol publié en anglais seulement). Le guide de poche, publié le lundi 22 septembre, est produit par l’université Purdue et le Midwest Cover Crops Council. Le premier guide sur les cultures couvre-sol avait été publié en février 2012. Le guide a été révisé pour répondre à l’intérêt croissant pour ces cultures dans le Midwest et aux demandes de renseignements additionnels.

« Toute cette nouvelle information aidera les producteurs à mieux choisir les cultures couvre-sol appropriées à leur situation et à mieux gérer ces dernières , ce qui ne peut qu’être profitable pour le sol et les cultures commerciales », a affirmé Eileen Kladivko, professeur d’agronomie à Purdue.

Sept nouveaux sujets sont traités dans le guide révisé :

* Démarrage de cultures couvre-sol.

* Raison justifiant l’intégration des cultures couvre-sol dans les différents systèmes de rotation.

* Cultures couvre-sol suggérées dans les rotations courantes.

* Effets des cultures couvre-sol sur les rendements des cultures commerciales.

* Facteurs climatiques incluant la rusticité et l’utilisation d’eau.

* Taux de semis et pratiques culturales printanières adaptés aux conditions climatiques.

* Nouvelles cultures couvre-sol.

Le guide fournit également plus de renseignements sur la rémanence des herbicides, l’épandage de fumier et de biosolides, les questions d’assurance-récolte (dans le contexte américain cependant). Les recherches effectuées en Ontario ont été largement utilisées pour l’édition révisée, surtout en ce qui concerne la rémanence des herbicides (Dr Darren Robinson, campus de Ridgetown de l’Université de Guelph)

On peut se procurer la deuxième édition du guide au Education Store de Purdue Extension à www.the-education-store.com. ( site en anglais seulement). Faites votre recherche par le nom de la publication ou par le code de produit, ID-433.

Voir le vidéoclip (en anglais seulement) du professeur d’agronomie Eileen Kladivko de l’université Purdue qui explique les avantages des cultures couvre-sol à http://youtu.be/2NIyQeZ8jxQ

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Responsabilité pour la gestion du phosphore

Christoph Kessel, chargé de programme, nutrition et horticulture/MAAARO

Lac Érié, prolifération des algues, phosphore et agriculture.

On en a parlé dans l’actualité ces dernières semaines. Plus tôt au cours de l’année, la Commission mixte internationale publiait son rapport intitulé Un régime de santé pour le lac Érié, où elle relève trois points importants pour l’agriculture en Ontario :

  1.  L’activité agricole est une des grandes sources de charge en phosphore du lac Érié.
  2. Ces charges sont principalement dues à l’épandage d’engrais et au fumier.
  3. Les principales charges dans le lac se produisent pendant la fonte des neiges du printemps et lors des fortes pluies.

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La punaise marbrée, qu’en est-il maintenant?

Hannah Fraser, ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et ministère des Affaires rurales, Tara Gariepy, Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Cynthia Scott-Dupree, Université de Guelph

05hrt14a1f1Les enquêtes menées en 2012-2013* ont permis de confirmer l’établissement d’une espèce envahissante, la punaise marbrée, dans la ville de Hamilton et à Newboro (comté de Leeds et Grenville) en Ontario. Par « établi », il faut entendre que nous avons décelé à ces endroits à la fois des adultes de l’insecte et des spécimens immatures au stade larvaire. Dans les deux cas, les découvertes d’adultes (figure 1) et de nymphes (figure 2) faisaient suite à au moins deux années de rapports de confirmation de propriétaires de la région. De plus, nous avons également piégé des adultes de la punaise marbrée dans des exploitations agricoles près de Cedar Springs et de Waterdown. Même si ce ravageur n’a pas été décelé dans les cultures à aucun de ces endroits, on a capturé un grand nombre d’adultes sur plusieurs semaines, preuve qu’il est probablement établi à proximité (vraisemblablement des populations de faible densité). Dans le cas de Cedar Springs, on a trouvé un adulte chez un propriétaire (à l’intérieur) plus tôt au cours de l’année et, bien sûr, Waterdown est très près des zones connues d’infestation de Hamilton.

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Technologie de dépistage en culture légumière

Janice LeBoeuf, spécialiste de la culture des légumes

Bien sûr, nous avons tous une loupe simple, un canif, un ordinateur-cartable (ou dispositif électronique) et autres outils de base pour le dépistage en culture, mais qu’est-ce que vous utilisez d’autre comme technologie plus spécialisée pour porter vos diagnostics?

Voici quelques idées. Veuillez ajouter vos observations dans le blogue LégumesOntario et nous pourrons mettre la liste à jour. Lire la suite

Deux pratiques pour améliorer l’efficacité d’utilisation de l’eau à la ferme

Rebecca Shortt, MAA0/MAR, Ingénieure, quantité de l’eau

Cherchez-vous à améliorer l’efficacité d’utilisation de l’eau à la ferme? Savez-vous quelles sont les pratiques admissibles à un financement de partage des coûts assuré par le programme Cultivons l’avenir 2 (CA 2)?

Les paragraphes qui suivent décrivent les deux meilleures pratiques que je recommande pour améliorer l’efficacité d’utilisation de l’eau, et elles sont toutes les deux admissibles à une aide financière en vertu du programme CA 2. Lire la suite

Quels facteurs réduisent la dérive des pesticides?

Jason S.T. Deveau, Spécialiste de la technologie d’application des pesticides

Tout le monde devrait maintenant savoir qu’il existe deux types de dérive des pesticides.

  • La dérive des vapeurs est le déplacement des vapeurs de pesticide en dehors de la zone traitée.
  • La dérive des particules est le déplacement des gouttelettes de pesticide ou des particules solides en dehors de la zone traitée.

Les vapeurs se forment lorsque les gouttelettes pulvérisées s’évaporent au moment de l’application, mais aussi une fois que le pesticide répandu sur le sol et les plantes a séché. Le risque de dérive des vapeurs est davantage fonction de la volatilité de l’ingrédient actif, de la formule (p. ex. esters) et des conditions ambiantes (p. ex. temps chaud et sec) que du matériel utilisé. Lire la suite

Le mélange en cuve et la comptabilité des pesticides – essai de floculation (flacon)

Jason S. T. Deveau, PhD, spécialiste de la technologie d’application des pesticides, MAAO et MAR;
James D. Reiss, Precision Laboratories;
Helmut Speiser, ingénieur agricole, MAAO et MAR

Pensez-vous vous servir d’un nouveau mélange en cuve cette année? Peut-être deux nouveaux fongicides, ou un nouvel adjuvant? Avant de vous risquer à utiliser un nouveau mélange en cuve non testé, assurez-vous de bien savoir ce que vous faites. Les utilisateurs de pesticides de la catégorie à usage commercial pour la protection phytosanitaire ou la gestion de la végétation peuvent appliquer des mélanges en cuve non mentionnés sur l’étiquette des pesticides homologués s’ils respectent les conditions suivantes :

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Ressources pour le dépistage dans les cultures légumières

Mise à jour Avril 2013

Janice LeBoeuf, spécialiste des cultures légumières, MAAO et MAR – Ridgetown

La gestion de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures est une approche selon laquelle on envisage toutes les options de gestion permettant de maintenir les organismes nuisibles à un niveau n’entraînant pas de pertes économiques. Au moyen du dépistage, on obtient une image objective de l’état de la culture et de la présence d’organismes nuisibles dans un champ.

Voici une liste de ressources variées en lien avec le dépistage dans les cultures légumières.

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