Laura L. Van Eerd et Steven Loewen, Campus Ridgetown, Université de Guelph
Nous connaissons la valeur d’un bon sol et d’un système racinaire sain. Des producteurs de tomates de transformation du Sud-Ouest de l’Ontario en ont saisi toute l’importance à l’été de 2009, lorsqu’ils ont observé des symptômes culturaux inhabituels, qui se sont traduits par des pertes de rendement d’environ 30 % et plus dans certains champs. Ce phénomène, connu par la suite sous le nom de « complexe du dépérissement des plants », a semblé attribuable à un amalgame de différentes maladies racinaires. Le contrôle s’en trouve compliqué du fait que les conditions qui facilitent la suppression d’un champignon semblent en favoriser un autre. Alors que le phytogénéticien Steven Loewen s’employait à créer des variétés résistantes, la professeure Laura Van Eerd a adopté une autre stratégie. Elle a choisi plutôt de s’intéresser au sol et de mettre à l’essai une variété d’amendements de sol, dans l’espoir que ces traitements puissent promouvoir l’établissement de populations bactériennes et de mycoflores plus saines dans la zone racinaire de la tomate, favorisant ainsi une meilleure santé racinaire et une meilleure production.